La cérémonie a été une indéniable prouesse technique, saluée de la gauche à l’extrême gauche. Elle a pourtant commencé avec l’arrivée de la pluie qui s’est intensifiée au fur et à mesure que la soirée avançait. C’était la première fois qu’une cérémonie d’ouverture de JO était organisée hors d’un stade et cela pourrait en faire « la cérémonie d’ouverture la plus arrosée de l’histoire des Jeux olympiques » de l’ère moderne, a commenté le présentateur de CNN, Kyle Feldscher.
Pour le contenu, plusieurs tableaux ont mis l’accent sur ce que le progressisme moderne fait de meilleur : anti-patriarcat, anti-cléricalisme, pro-féminisme, pro-LGBT, pro-drag queen, pro-libertinage, etc.
Pourtant, selon l’article 50-02 de la Charte olympique du CIO, « aucune sorte de démonstration ou propagande politique, religieuse ou raciale n’est autorisée dans un lieu, site ou autre emplacement olympique ». Une application à géométrie variable quand on connaît la proximité d’Emmanuel Macron avec le progressisme.
Mais la cérémonie, qui a coûté plus de 120 millions d’euros, pourrait laisser un goût amer après l’été, une fois le retour à la réalité politique que traverse le pays.
Le directeur artistique Thomas Jolly avait promis des tableaux qui racontent un pays riche de sa « diversité », « inclusif », « non pas une France mais plusieurs France ».